Auteur : David JACQUES
L’animal est placé en décubitus dorsal. Une laparotomie médiane allant de l’ombilic au pubis est réalisée. Le duodénum est saisi et décalé médialement afin d’exposer l’ovaire droit. L’ovaire est saisi et légèrement tiré vers l’arrière afin de mettre en tension le ligament suspenseur de l’ovaire. Une anesthésie locale peut être réalisée en instillant de la xylocaïne sur le ligament suspenseur. Ce ligament est sectionné avec une paire de ciseaux. Après la section de ce ligament, l’ovaire peut être mobilisé hors de l’abdomen.
Le pédicule ovarien doit être repéré au travers de la graisse du ligament large. Ce ligament large va être perforé juste en arrière du pédicule ovarien. Deux pinces hémostatiques courbes sont positionnées sur le pédicule avec la pointe vers le haut, une troisième pince est positionnée au niveau de l’utérus (UT) de l’autre côté de l’ovaire.
L’ovaire est saisi avec les doigts et on sectionne le pédicule ovarien juste au dessus des 2 pinces hémostatiques.
2 ligatures vont être positionnées en lieu et place des 2 pinces hémostatiques dont le but est d’écraser le tissu graisseux de telle manière que la ligature ne soit donc positionnée que sur les vaisseaux ovariens. Le nœud de miller est un nœud très sur que l’on peut utiliser dans cette indication. La première ligature que l’on va placer est la plus proximale ; au moment de la serrer, il convient de desserrer la pince hémostatique proximale afin que la ligature se positionne au niveau des tissus écrasés. Les fils utilisés sont des fils résorbables tressés déc 2 à 4. La 2ème ligature est ensuite placée, la 2ème pince hémostatique étant retirée au moment de son serrage. Pour exposer le deuxième ovaire, le colon descendant est saisi et récliné médialement. Le ligament suspenseur est sectionné et les ligatures sont positionnées de la même façon que pour le premier ovaire. Le ligament large est déchiré ou sectionné de manière à mobiliser l’utérus caudalement.
Une ligature est positionnée autour des veine et artère utérines du côté droit et du côté gauche dans la région du col utérin avec un fil résorbable tressé déc 2 à 4.
2 pinces hémostatiques sont placées au niveau du col utérin suffisamment à distance pour que l’on puisse couper l’utérus entre les 2 pinces. Une section entre les 2 pinces est réalisée. En présence d’une muqueuse utérine redondante, celle-ci peut être partiellement réséquée.
Une ligature en masse du col utérin est ensuite placée (fil résorbable tressé déc 2 à 4) en lieu et place de la pince la plus distale. Lors de pyomètre ou de métrite, l’épiplon est amené et plus ou moins fixé au niveau du col. Les sites de ligature sont à nouveau inspectés puis l’abdomen refermé de manière classique.